Galileo

Naviguer en plein hiver en Méditerranée, quelle idée ! Mais bon, le reste de la vie a fait qu’on soit prêt pour partir à ce moment-là. En fait ce n’est pas si mal. C’est vrai que le chauffage reste un accessoire très important, on est donc autant chauffeur que skippeur en ces temps-là. Notre petit poil à pétrole marche assez bien, sous condition qu’on s’en occupe en permanence. Pas question donc de le laisser allumer pendant qu’on dort.
Nous sommes donc parti de Blanes pendant qu’à Barcelone il neigeait, avec une météo qui annonçait du NE 4 à 5. La journée, c’étais ça ou un peu plus, on avançait donc très bien avec des pointes de 8,5kn, mais ça nous faisait arriver de nuit. Comme le vent force on réduit pour la nuit. Le vent est la mer augmente, le temps est irrégulier, dépressionnaire, heureusement la lune derrière les nuages empêche la nuit de faire une obscurité complète.
Vers les 2h la lune sort des nuages, quel plaisir de voir claire avec ce temps-là, alors quand on aperçoit des montagnes Enneigées, on croit faire des hallucinations.
Non c’est bien ça, Mallorca sous la neige, on se croirait en Norvège.Nous rentrons donc de nuit dans le port de Soller, entrée impressionnante par ce temps, une mer forte et un clair de lune !
On mouille, on dort. C’est certainement beau, mais qu’est-ce que c’est crèvent de naviguer l’hiver.
…
Soller, tout un poème.

La baie, le Tramway, les oranges, et la neige.

Nous passons une nuit à quai: l’éléctricité, le chauffage, internet, ?, non pas internet, les douches chaudes … puis nous retournons à l’ancre, c’est tellement plus beau que ces voisins à trois étages.

Le lendemain départ tranquille, toute suite une averse, puis du NE 5-6 sous un ciel genre Atlantique, comme ça nous longeons cette côtes rocheuse jusqu’à l’impréssinante ile de Dragonera, en faisons le tour et rentrons dans le port d’Andraitx.

Ici nous mouillons entre deux Catamarans allemands, et surprise , il y a même Wifi.