On se sentait de suite bien en arrivant à Salvador, nous décidons donc de chercher une école pour enfin apprendre le portugais. Au port personne ne peut nous renseigner, mais en ville on nous indique acopelo
L’école est au cœur de Salvador, sur la place du Pelorinho, centre historique de la ville. Deux jours après notre arrivé nous nous rendons déjà en classe.
Lundi matin, la deuxième fois que nous faisons notre chemin d’école, nous sommes très étonnés de trouver les rues presque vides.
Est-ce que il est au courant de ce qui se passe ici, lui ?
Ou peuvent bien êtres les habitant de cette ville de 2,7 moi.
A l’école on apprend que la police soit en grève, raison suffisante pour que beaucoup de gens restent chez eux.
Mais Lenner notre prof ne laisse pas de place à la panique, on continue nos cours tous les deux jours.
Nous sommes entre 2 et 5 élèves.
C’est en matinée que nous faisons les courses nécessaires, L’après-midi on nous conseille de rester à la maison. Beaucoup de magasins sont fermés à cause de la grève.
Le 2 février c’est la fête de Yemanja, reine de la mer et déesse de la terre : les pécheurs font une procession pour faire des dons de fleurs et de parfum à leur protectrice.
Nous allons voir en bateau en amenant deux élèves des cours, Jordan et Victoria.
Malgré les tensions de la grève il y a beaucoup de monde qui vient faire sa révérence à Yemanja.
Après une semaine de grève de la police, c’est l’armée qui marque sa présence en ville. La situation devient très tendue, les media parlent de 200 meurtres commis depuis le début des grèves.
Apéro sur le ponton, comme toute est fermer c’est pas la peine de sortir de la marina.
La semaine passe, on entend de tout, est-ce que carnaval aura lieu ?, pas mal de bateaux quittent la ville. Nous restons, allons au cours sans appareil photos ni argent en poche … surtout ne rien provoquer.
Le dimanche matin Lenner vient nous chercher en surprise pour nous amener chez des amis à la campagne. Repas en famille, enfin un peu de paix.
Un jardin plein de fruit exotique, Jaca, Cacao, jambo, bananas
L’hôtesse de maison me montre comment on prépare une moqueca. Plat régional fait de poisson, ognon, lait de cocos, épices et huile de dende, de palmiers.
Pour bien se faire comprendre elle explique tout bien pas par pas.
Lenner observe, amusé.
Un petit groupe nous amène à la plage de la rivière toute proche. L’eau est tiède.
Les gens aiment se faire photographier ici
raquel en pose
joni et rui
De retour à la fazenda, la moqueca nous attend, délicieux.
ruedi et martins
Une promenade nous ferait du bien aussi à nous.
De retour en ville Raquel nous montre le coin ou elle habite, la dique de tororo avec toutes ses statues d’orixas, les dieux du Candomblé, religion afro-brésilienne.
Une dernière petite pose et le week-end est fini
Lundi 13 février la grève se termine, l’armée est encore bien présente, mais la vie reprend.
Il y a de nouveau des vendeurs de fruits dans la rue
Et la ville commence à se préparer pour le Carnaval