Nous partons à six heures du matin avec une météo qui nous annonce du vent de travers jusqu’à midi, ce qui se vérifie, sauf qu’heureusement après ça recommence un vent arrière force 2-3, nous montons le Spi après quelques hésitations. Ça valait la peine : pendant quatre heures nous avançons sous Spi un peu plus vite, même si l’herbe et les coquillages sur la coque se font bien sentir. Suzanne s’habitue à la mer avec l’aide de quelques cachets, du Gingembre et pas mal de courage, bravo.
Vers la tombé de la nuit nous nous arrêtons à Santa Eulalia, Marina sans charmes. Je voulais juste savoir si mes anciennes amies, perdues de vue il y a vingt ans, sont toujours là avec leur bateau « Wishbone », mais je ne trouve ni le bateau ni d’autres informations car les gens de la marina refuse de donner des infos !?! Bref je me dis que je les retrouverai bien un jours.Il y a ici un vieux bateau du nom de Madrigale de 1938, visiblement c’est un Anglais qui s’en occupe, vu le camion qui va avec, ça pourrait bien être Chris et Jill qui s’en occupe, … Que des spéculations. Le lieu ne nous retient pas, partons pour Espalmador…
Encore un de ces lieus paradisiaques où l’hiver, nous sommes les seuls visiteurs, quelle paix, quel bonheur. Le temps nous fait un petit cadeau de printemps avec ça.
Voilà que Suzanne doit rentrer, nous faisons donc route vers Ibiza avec des petites brises de rien du tout qui nous y amène quand même.
Surpris nous trouvons une place sur un ponton près de la vielle ville, une vielle ville basse déserte. Incroyable tout y est fermé, tous ces milliers de petits bars et restos, fermer.
Étonnant mais assez beau quand même. Ibiza reste une très belle petite ville de la Méditerranée.