Maroc, la découverte
Melilla, l’enclave espagnole, nous fait une drôle d’impression, ville pleine de clotures et de constructions non utilisées, peu animé, sent le malaise. En nous renseignant pour entrer au Maroc par le port voisin, Nador, on nous le déconseille vivement, il semble que les tensions créer par l’imigration clandestine rendent la situation trop tendue, on nous décrit des cas de bateaux envahie par des dixaines de gens qui veulent quitter l’afrique, sans que la police intervienne … etc,etc.. finalement nous quittons Melilla dans la direction d’ Al Hoceïma. Nous passons le très beau Cap Tetla Madari, ou Très Forcas et mouillons finalement dans la Baie de Tramontane avec le drapeau jaune sous le marocain, et obsèrvent de loin une vie paisible d’un tout petit port de pêche.
A l’aube, je me suis tout juste réveillé pour faire le café, je vois un Zodiac qui s’approche avec à son bord trois bonhomes avec des gilets de sauvetage fluo. Ce n’est certainement pas des pêcheurs: “Que faites vous là, c’est interdit, on monte par quel bord” et voilà que deux militaires armé monte à bord et commence à fouiller le bateau. Jess et Simon dorment encore … l’embiance se détent un peu une fois que Jess s’est levé, bonjour Madame, excuser Madame … bref, ça va ils nous laisse repartir en paix.
Une journée de navigation sans visibilité aucune. Ca recommence, à Al Hoceïma, ou nous ammarons le long d’un bateau de pêche ou un seul des pêcheurs parle trois mots de français:
à peine arrivé le défilement de la gendarmerie Royale, la Police, le Medecin, paperasse à volonté. Bref nous sommes enfin au Maroc, une belle balade dans cette ville grouillant de vie nous récompense pour les tracasserie administratives.
Et à peine de retour au bateau les deux matelots du voisin nous propose en cadeau de bienvenue un petit Thon entier.
Quel dépaysement!
Le lendemain nous demandons la permission d’aller pès d’une petit île à 5nm de là, pour arriver tranquille, c’est non: l’île est encore espagnole, donc interdite d’approche. Mais qu’est-ce qu’ils font encore là ces Espagnoles? Après une matiné de formalités pour partir nous repartons finalement direction Ouest, avec peu de vent et une grosse houle du nord.
Le prochain port que nous connaissons est Al Jebha, c’est à 45nm, mais à un vingtaine de miles il y à un petit nouveau port, (juste après une autre petite île espagnole interdite), dont nous avons aucune info de position précise ni de profondeurs,, le cartes électronique ne le connaissent pas du tout tous ce que nous avons est une image de GooleEarth. Cala de Iris.
Nous y sommes arrivées quand même, avec un peu de suspense en entrant avec la houle qui nous pousse, mais quand-même 4m d’eau dans l’entrée du port. Port tout petit mais très acceuillant. Tous les gendarme de la régions semblent être ravie qu’ont aie casser la monotonie de leurs existances. Mais tout ça en toute gentillesse et politesse.
Après une nuit avec pas mal de ressac, au moment ou je vais pour récupérer les papiers pour partir chez notre gardien gendarme: il faut attendre les collègues qui viennent de Al Hoceïma … une heure plus tard, Un mâitre chien avec son cleps, fait un passage rapide dans le bateau et au revoir et au plaisir.
Est-ce que ça sera comme ça parout et tout les jours? Au moins nous avons tout les jours un medecin à bord qui nous prend la température, grippe porcine oblige.
Belle journé de navigations pépère pour arrivé à Al Jabha, ou l’entrée dans la crique Cal Cangrejo, site spéctaculaire et sauvage nous est refusé par un Gardien qui siffle et gesticule sur la colline voisine. Mais Al Jebha est un petit port très sympa, site magnifique, gens tranquille, gendarmes assez minimaliste et femme medecin charmante.
Bon, enfin un endroit pour se poser quelques jours pour découvrir le Maroc rural en plein milieu du pay du Kif, le Rif.