Décidément Madeira nous plais ;, mais pour rester plus longtemps il nous faudrait un endroit pour le bateau qui serait à l’abri du mauvais temps, ce qui veut dire ici des vents du secteur Sud. Soit c’est rare mais la belle saison de l’anticyclone des Acores stable qui nous protège est fini et les dépressions passent de plus en plus près ; donc quand ça vire sud nous avons besoin d’un port. Malheureusement les ports ici sont chère et pas toujours sympas.
Quinta do Lorde est une Marina au bout de nulle part, construit sur un Rocher loin de tout avec un village en construction, donc inhabitée, pas de vie ni de commerce ni rien, on a vraiment pas envie de rester longtemps, Funchal serait sympa, mais c’est tellement plein qu’ils ne veulent pas négocier leurs prix exagérés, et Calhéta serait acceptable comme Marina avec un village, un vrais, une campagne magnifique, mais tout de même trop chère pour nous.
Pourtant on avait envie de rester jusqu’à savoir parler le portugais … En attendant nous nous contentons avec le mouillage devant le port de Funchal, puis nous allons sortir le bateau sur le chantier de Camara de Lobos. Voilà une expérience particulière : ce petit chantier pour les pécheurs du coin a un Travellift qui donne directement dans la mer non protégée. Comme en général le vent vient du Nord et c’est la côte sud, ça va, mais il y a quand même une peu de houle qui passe, et surtout dans le petit bassin de la grue il y a un ressac assez puissant ; donc pour se placer sur les sangles du travellift on est ballotté en avant et en arrière avec une puissance incroyable jusqu’à être suffisamment soulevé que l’eau n’as plus d’influence. En plus de ça nous devons retourner le bateau pour le soulever, donc un premier essaie marche avant puis ressortir du bassin, demi-tour et recommencer marche arrière, cette fois c’est la bonne. Mais cette sortie de l’eau restera la plus inquiétante jamais. Nous pouvons alors repeindrre réparer etc; ce petit chantier est vraiment très agréable, et à 5min du village.
Nous retournons à Funchal, où la houle nous berce tellement que nous finissons par rentrer au port pendant deux jours pour nous préparer pour le départ en mer …
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un petit tour entre amis
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a borboleta
ceci n’est pas une borboleta…a borboleta est le mot portugais pour papillon nous sommes en train d’apprendre le portugais, ça promet …
une navigatrice solitaire suèdoise
La vie sociale sur le ponton de Porto Santo s’anime surtout de relations suédoises.
Ingrid et Jonas sur leur bateau minuscule nous accueillent pour dîner à 5.
Ils sont venue de Suède avec ce petit « Sousmarin », ont failli le perdre en mer du Nord, mais se sont fait sauver et ont récupéré le bateau par miracle. Maintenant ils apprécient d’autant plus le beau temps des régions du sud.
C’est possible et rigolo d’y manger à 5, à l’occasion nous rencontrons aussi la première Suédoise qui navigue seul, et jusqu’en Antarctique, Milou, elle navigue sur un bateau de 10m.
Tous les trois très sympathique et rigolard. Nous passons donc quelques soirées bien animées.
De là, une belle journée de navigation plus loin, nous nous arrêtons dans la première baie de l’île de Madère, Bahia de Abra. Décor lunaire somptueux, eaux turquoise, température parfaite, 24° air et 22°eau, pas mal non ?
Du coup nous restons une petite semaine, bon aussi parce que je me suis foulé le pied, alors prenons le temps de laisser guérir.