Galileo

Depuis l’île de Cabrera, nous laissons passer le temps assez pluvieux et frais.
Nous passons donc pas mal de temps à l’intérieur et nous nous rendons compte que la meilleure vue sur Porto Colom est encore celle à travers nos hublots depuis le mouillage.

Le village de Porto Colom n’est pas franchement fascinent en ce temps d’hivers.
C’est typiquement une petite station touristique sans les touristes, donc assez mort.
Peut-être nous n’avons pas vu ce qui se passe derrière les coulisses, mais on a l’impression que les quelques habitants de porto Colom attendent que le printemps arrive. Il y a que les deux bateaux de pêche, un d’ici et l’autre d’Almeria qui travaillent.
Bref nous ne sommes pas spécialement motivé de rester ici. Il n’y a pas de places tout à fait tranquilles pour pouvoir attaquer les travaux du pont et l’avantage d’avoir de la place pour rester au mouillage n’est argument contre le mauvais temps hivernal. Nous préparons donc notre départ pour demain : retour à Port Andratx via Cabrera, puisque nos amis Bodo et Angelika retourne à Andratx pour encore dix jours.

La météo semble tranquille pour quelque temps, puis nous partirons vers Formentera … Probablement.

Qui dirait que c’est encore possible de trouver cette sensation sur Majorque ?

Mais le fait que cette île a été interdite, longtemps parce que zone militaire, puis plus récemment comme parc naturel le permet. C’est très joli de trouver encore un espace libre, même l’hiver.

Nous avons la chance aussi que les gardes nous laisse la liberté de nous promener partout après qu’ils nous ont connue et parce qu’on est les seuls.
Plus de bavardage alors, il suffit de voir les images.

En partant un des garde forestier vient nous demander le passage jusqu’à Majorque, car le temps empêche le petit bateau qui effectue la relève de l’équipe, de quitter le petit port de Sant Jordi. Nous l’amenons donc jusqu’à Porto Colom,, ce qui nous vaut son invitation de revenir autant qu’on veut cet hiver.

la traverser fut mouillée, et à porto colom le temps était toujours à l’orage

Voilà que Silvan, le fils de Kerstin, vient nous voir. Ça fait plaisir de savoir que même loin on ne perdra pas le contact …Bon d’accord on n’est pas encore très loin, mais quand même.

Nous profitons pour aller voir Palma en cherchant Silvan qui arrive de l’aéroport.

Le temps laisse à désirer, mais nous nous préparons tout de même à prendre la mer.

La première journée se présente bien, pas mal de vent mais du soleil.

Une belle journée de navigation vers cette île protégée, Cabrera, une réserve naturelle ou il faut faire une demande par téléfax pour avoir une autorisation d’accoster.

L’été c’est limité à une journée, entredeux, à deux journée et l’hiver à une semaine, nous avons donc droit de rester quelques jours, et surprise nous sommes les seuls navigateurs sur l’île. Il y a pas mal de monde qui y travaillent, garde forestier, garde maritime, police, guardia civile, ils sont 16 en hivers et une 30 aine en été.

Belles balades en perspective.